Parmi les résultats de la 1ère enquête bimestrielle (situation à fin mars) :
- 38% des dirigeants ont suspendu leur activité. Parmi eux, un sur trois l’a décidé en raison de l’arrêt d’activité d’un de ses donneurs d’ordre.
- 80% des répondants enregistrent une baisse d’activité et, pour 27% d’entre eux, cette baisse est supérieure à 50 %.
- 60 % des répondants ont eu recours au chômage partiel et au report des charges fiscales et sociales.
- 46% des dirigeants rencontrent des difficultés importantes en raison de la complexité des réglementations liées à la crise.
Dans ce contexte, les chefs d’entreprises répondants demandent de :
- Donner les moyens aux entreprises de gérer au mieux le déconfinement au plan sanitaire (consignes claires, matériel de protection des collaborateurs dont des masques…)
- Anticiper une reprise progressive et donc veiller à ce que les dispositifs de soutien à la trésorerie, et plus largement aux financements, produisent encore leurs effets au cours de l’été et à la rentrée. Les reports doivent prendre la forme d’exonération dans certains secteurs (hôtellerie, restauration par exemple).
- Doper cette reprise, avec les signes adaptés pour inciter à travailler (conditions des heures supplémentaires, gestion des congés et jours fériés), et veiller à mettre en avant les éléments positifs et exemplaires pour restaurer la confiance.