L’Insee affirme qu’il est bien difficile de déduire aujourd’hui l’ampleur que prendra la récession de l’économie française.
-2%, -3% … les premiers chiffres annoncés resteraient pour le moment inférieurs aux chiffres des 2 crises historiques. Celle de 2008 pendant laquelle la croissance était passée de 2,4% à -2,9%, et surtout la crise du « choc pétrolier » où la croissance avait chutée de 6,3% en 1973 à -1% à 1975.
La bonne nouvelle c’est que ces deux crises avaient été suivies par une reprise de la croissance particulièrement forte !
L’allure que prendra la courbe de la reprise économique dépendra de l’évolution de la situation sanitaire dans le monde entier mais également de la capacité de l’ensemble des acteurs à créer de nouvelles synergies, de nouvelles solidarités, de nouvelles dynamiques !
Pour Claude Barbin « Dès le début de la crise, nous avons cherché à fédérer autour de nous les femmes et hommes de bonne volonté. Nous nous sommes rapprochés de toutes les Organisations professionnelles représentatives des Entreprises et nous avons créé des synergies avec d’autres partenaires comme la Chambre d’Agriculture et j’en suis très fier. Nous avons mis en place une « Task force » avec pour mission de répondre aux entreprises.
Tout le week-end, à l’initiative de la préfecture, j’ai échangé en visioconférence avec celles et ceux qui composent l’écosystème économique Régional, départemental et local.
Nous avons balayé toutes les actions déjà engagées, évalué les nouvelles propositions faites et posé sur la table toutes les idées envisageables.
Il en ressort un engagement incroyable de l’ensemble de l’écosystème, sans aucun parti pris, ni clivage politique !
Au-delà des représentants de l’Etat, des forces politiques et des acteurs consulaires, se sont joint à nos réflexions les 4 grands groupes bancaires régionaux : Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Banque Populaire et Caisse d’épargne.
De grandes lignes se sont rapidement imposées. Tout d’abord, le bon niveau d’intervention est incontestablement le niveau régional.
Il y a également une réalité des finances à prendre en compte. Nous devons agir de façon commune, collective.
L’attractivité de notre région et le tourisme comme fer le de lance d’une action collective de relance de l’économie
Après la fermeture des stations de ski, l’annulation des vacances de Pâques, c’est aujourd’hui la saison estivale qui fait l’objet de toutes les attentions. En effet, l’étude des principales crises du siècle dernier prouve l’incroyable capacité du secteur touristique à rebondir et à satisfaire une clientèle qui ne perd que rarement goût aux vacances.
Pour Claude Barbin : « De notre union sacrée, doit naitre un grand plan pour soutenir et développer l’attractivité touristique de notre région. Nous pouvons penser qu’un très grand nombre de Français resteront dans notre pays cet été. Notre région doit devenir incontournable !
Faire repartir le tourisme constitue, à court terme, l’action la plus rapide et la plus simple à mettre en oeuvre pour faire repartir les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, de l’hébergement ainsi que de très nombreux commerces… Par contre il est fondamental que les budgets ne soient pas disséminés. Il faut que l’action soit collective et forte… J’ai constaté lors de nos réunions une vraie volonté d’agir ensemble !
Avec 168 millions de nuitées touristiques pour 21 milliards d’euros de consommation touristique estimés, Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région touristique de France derrière l’Ile-de-France. L’activité touristique génère 170 600 emplois salariés directement liés aux activités touristiques et une dynamique de 1,7 milliard d’euros d’investissement touristique par an.