A la mi-2017, le gouvernement avait annoncé que la suppression totale de l’éligibilité au CITE des fenêtres et autres ouvrants, ainsi que des chaudières performantes au fioul, devait être
comprise comme une mesure transitoire.
Il annonçait dans le même temps la publication d’une étude sur l’efficacité comparée des différents gestes de rénovation énergétique et l’ouverture d’un débat avec les professionnels sur cette base, en vue de la définition de la prime qui devait remplacer le CITE en juin 2019.
L’étude n’a jamais été communiquée et aucun dialogue n’a été engagé malgré les propositions de la profession, en particulier l’étude du Pôle fenêtres de la FFB.
L’annonce par le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, du report de la transformation en prime et le maintien d’un « CITE dégradé » heurte la
profession.
En effet, reconduire le CITE en l’état revient à entériner l’exclusion sans débats des fenêtres et chaudières à fioul.
Cette approche marque un décalage profond entre l’affichage d’objectifs ambitieux en matière écologique et la division par deux des crédits accordés aux usagers pour leurs travaux de rénovation énergétique visant à poursuivre cet objectif.