La Rédaction du Courrier des EntreprisesSi l’atelier de conception du Vernet de la marque AX!AL n’est pas (encore) très grand, il a accueilli avec efficacité 5 ans de maturation d’un projet audacieux et éco-responsable. Amis de longue date un brin désaxés, comme ils aiment se qualifier, Boris Chapelle, éducateur de métier et Adrien Kurtz le graphiste, ont toujours partagé leur passion de la glisse et des sports décoiffant.
Mais sur les routes et pistes en tout genre, tous deux ont fait le constat que nombre de passionnés de sport de pleine nature et de déplacements écolos à roulettes, ne se souciaient pas vraiment de l’impact de leurs vêtements sur la planète.
De là est née l’idée d’une marque de vêtements pour les riders et les autres, ayant parcouru le moins de kilomètres possible pour sa production.
AX!AL affiche ses valeurs
« Ce n’est pas vraiment une idée originale, mais plutôt un défi personnel et collectif, une alternative au marché de masse du textile, souvent associé à une production lointaine », expliquent les deux créateurs d’AX!AL, soutenus dès leurs débuts par de nombreux acteurs du monde du sport extrême. « On se dit juste qu’on peut contribuer à mieux consommer, avec une vraie qualité et en réduisant l’impact en CO2 sur notre planète ». Avec eux, pas de tromperie donc sur la marchandise, la gamme de vêtements AX!AL a parcouru moins de 350 km pour sa fabrication !
« Le coton Bio vient de Grèce, et c’est notre seule concession non made in France, puisque le coton est quasi inexistant par chez nous », avouent les deux hommes, qui le font néanmoins filer par une entreprise du Grand-Est de la France. Les visuels, réalisés par leurs soins, sont marqués dans leur atelier du Vernet, par des machines françaises, avec une encre écologique à l’eau et des colorants non toxiques (Oeko Tex). Le patch en cuir arborant le logo d’AX!AL, est lui issu de chutes d’une entreprise de Thiers. AX!AL a même poussé l’expérience jusqu’au tampon et à la cire utilisés pour cacheter les envois de maillot, dont le bois du Jura est taillé et gravé dans un atelier parisien.
Pari réussi ! « Le but d’ AX!AL n’est pas uniquement de proposer des fringues, mais d’apporter à la culture autour des sports extrêmes un vent nouveau » insistent Boris et Adrien, tout en rappelant que leur marque s’adresse à tous, sportifs ou non.
Un style affirmé
En marge de leurs professions respectives, les deux entrepreneurs ont donc mis 5 années à concevoir et peaufiner une collection au style affirmé, portée par les visuels d’Adrien. C’est en novembre 2019 que sont lancées deux gammes de tee-shirt : HÉRITAGE et AUDACE. Ceux qui ont gardé la tête dans les étoiles, reconnaitront facilement l’hommage de la gamme HÉRITAGE, au 50ème anniversaire des premiers pas sur la lune de l’équipée d’Apollo 11.
La gamme AUDACE, plus sobre, arbore, elle, le logo de la marque : « On a choisi un cerveau retourné, parce qu’en sport de glisse ou lorsqu’on monte une telle entreprise, mieux vaut ne pas trop voir les risques », s’amusent les deux entrepreneurs. Si tous deux continuent d’arpenter les contests et événements sportifs, qui ont signé leurs premiers partenariats et ventes, c’est aussi désormais sur une e-boutique qu’AX!AL affiche son savoir-faire, ainsi que dans quelques concept stores locaux.
Récompensés de leur ténacité par le bon lancement de leur marque, Boris Chapelle et Adrien Kurtz ne comptent pas pour autant s’en arrêter là, et espèrent entamer des collaborations avec d’autres entrepreneurs style et textile français, afin d’étendre la gamme de leurs produits éco-responsables. « Nous venons de valider le prototype d’une chaussette made in France, qui doit être disponible mi-février. Nous allons aussi miser sur la communication, avec le lancement prochainement de courtes vidéos réalisées par nos soins, qui montreront les coulisses d’AX!AL via la préparation d’un t-shirt en atelier ou un court-métrage expliquant notre état d’esprit… ».
Une marque à suivre de très près.
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Cet article est le fruit d’un partenariat entre le Courrier des Entreprises et Vichy Communauté Développement.
Il est publié dans les Carnets économiques de Vichy Communauté Développement.
Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene pour les carnets économiques de Vichy Communauté Développement.
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