Ce soir nous saurons si le Clermont Foot 63 accède pour la première fois à la ligue 1 de football (si Toulouse ne s’impose pas contre Pau). Les supporters du Clermont Foot 63 retiennent leur souffle. Pour autant, si le club y parvenait, il ne pourrait pas évoluer dans son stade Gabriel-Montpied. Du moins, pas en l’état. Des travaux ont donc été engagés pour sa mise en conformité. En attendant, les dirigeants travaillent pour trouver une alternative en vue du début de saison 2021-2022.
Débuter dans le célèbre « Chaudron » de Saint-Étienne ?
Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand, a annoncé lundi sur l’antenne de France Bleu qu’en cas de montée en L1, et si la mise aux normes du stade Gabriel-Montpied n’était pas achevée, Clermont pourrait jouer à Saint-Étienne ses premiers matchs à domicile.
Pourquoi pas le « Michelin » ?
Comme le stade Marcel-Michelin accueille cet été le festival Europavox, Il faudra par la suite remplacer totalement la pelouse (elle est reconnue parmi les plus belles du Top 14). Huit semaines sont nécessaires à cette pelouse pour être parfaite… donc le stade ne sera pas disponible pour la reprise du Clermont-Foot 63 en août.
Le stade Gabriel-Montpied joue les prolongations
Conçue dans les années 1990 par l’architecte Jacques Kalisz, l’unique tribune bâtie du stade Gabriel-Montpied, qui accueille les matchs du Clermont Foot 63, se distingue par ses lignes qui semblent dessiner un œil. Longtemps, on a dit que ce « demi-stade » était « borgne », voire inachevé…
Pour corriger le tir, Clermont Auvergne Métropole injecte 23,9 M€ dans la construction d’une nouvelle structure couverte de 6 000 places assises, portant la capacité totale du stade à 16 200 places. Construite face à l’existante (nommée Gergovie), cette nouvelle tribune sera agrémentée de vestiaires, d’espaces de réception, d’un gymnase, de locaux commerciaux, d’un parking et d’aménagements extérieurs accessibles à tous les habitants (voie douce, parc urbain végétalisé…), en lien avec le programme national de renouvellement urbain du nord de la métropole. « Une fois réaménagé, le stade, pensé comme une vitrine de l’identité sportive et économique du territoire, sera un facteur d’attractivité ».
L’objectif est de « doter le territoire d’un stade de 30 000 places à terme, équipement sportif faisant défaut sur le territoire pour accompagner le développement des clubs de football et de rugby et accueillir des événements sportifs internationaux»