La Course du Mont-Dore revient du 9 au 11 août !

L’épreuve emblématique qui fait battre le cœur des passionnés de sport automobile depuis des décennies revient pour la 64ème édition. 200 pilotes se défieront sur ce tracé historique de la route départementale D36. Un cheminement allant de Moneaux, commune de Chambon-sur-Lac, jusqu’au col de la Croix St-Robert, 5kms plus haut en direction du Mont-Dore avec une pente de plus de 7%.

Montez dans le baquet avec Cindy Gudet

Pour la 64ème fois, la course de côte du Mont-Dore / Chambon-sur-Lac fera donner rendez-vous à ses milliers de passionnés dans le massif du Sancy pour soutenir les meilleurs pilotes de courses en montagne. L’équipe organisatrice, qui compte cinq pilotes ayant participé plus de 100 fois à l’épreuve, saura offrir plaisir et émotions aux concurrents et combler les spectateurs d’images fortes dans un cadre grandiose riche d’une histoire inégalable. Rendez-vous en 2024 entre le Mont-Dore, Moneaux et Chambon-sur-Lac pour le plus grand évènement de la saison de course de côte.

Un évènement organisé par l’Association du Sport Automobile du Mont-Dore et qui compte pour le Championnat de France Montagne de la Fédération Française du Sport Automobile

Une course mythique de référence

« Si l’endurance à Son Mans, la F1 son Monaco, le championnat d’Europe et de France de la Montagne a son Mont Dore/Chambon sur Lac, ses 5075 m et ses 43 virages entre Moneaux et le col de la Croix Saint Robert. Ils auront été des milliers en 50 ans à gravir le col avec comme unique but, la course contre le temps ! Anonymes ou célèbres, ils ont « fait » le Mont Dore et s’il fallait retenir des noms qui sonnent fort, on citerait pêle-mêle José Rosinski le premier vainqueur en 1961, Oreiller, Jo Schlesser, Gérard Larousse, Pierre Maublanc, Maurice Trintignant, Jean Rolland, « Titi » Greder ou encore Jean Vinatier. »

« C’était le temps des « généralistes » et les frontières étaient floues entre le circuit, le rallye et la côte d’autant que cette dernière discipline ne s’est dotée d’un championnat de France qu’à partir de 1967.

Plus près de nous encore ce sont les Servoz, Ligier, « Jimmy » Mieusset ou la bande des JP, Jabouille, Jaussaud et bien sûr Beltoise qui s’y sont illustrés. D’autres encore ont fait la joie des spectateurs : Pescarolo, Thérier, et même Saby, Bernard Béghin ou les célèbres frères Alméras. En l’an 1973 c’est malheureusement le nom de Daniel Rouveyran qui restera gravé à tout jamais dans la falaise, lui qui voulait faire gagner une F1 en côte.

Puis est venue l’époque des montagnards purs et durs. Michel Pignard a indiscutablement marqué le public avec sa March 762 ou ses protos. Christian Debias a longtemps arpenté les 5 km avec pour équipier à ses débuts un certain Max Mamers. C’est aussi l’époque du match Roc contre Stalder puis Roc contre Carburol avec une rivalité exacerbée entre Marc Sourd et Marcel Tarrès. Entre 1980 et 81 les monoplaces perdront 100kg et se couvriront d’appendices aérodynamiques de plus en plus démesurés.

Puis viendra le temps des Boccard, Chamberod et ces dernières années Lionel Régal entrecoupé d’exploit hispanique d’Andre Vilarino en 2007 ou transalpins de Baldi en 2009 et Faggioli en 2010 et 2011 sur des protos Osella répondant au seul réglement européen. Entre José Rosinski et le record extraordinaire 2010 de Faggioli ce sont 1’14 » et 217 millièmes qui ont été gagnés. Evoluant sa Reynard F3000 Nippon aux normes françaises Lionel Régal se sera contenté en 2010 de maîtriser son jeune rival Nicolas Schatz dans l’optique de la conquête d’un sixième titre national. Le Mont Dore/Chambon sur Lac aura été son dernier succès puisqu’une semaine plus tard il se tuait en Suisse aux Rangiers, Depuis Nicolas Schatz assure la relève. Titré CF en 2010, il a depuis dominé la manche sancylienne au point d’enlever haut la main le titre 2011.

Depuis 2011, le record du tracé actuel (rallongé de 80 m) était détenu par l’italien Faggioli (qui détient à jamais le record de l’ancien tracé) ! Mais Geoffrey Schatz a battu ce record lors de l’édition 2021, avec un temps de 2’08″790 ! »

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