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Le courrier des entreprises

La Street-Food innove à Clermont : Roul ma Soupe, non il n’y a pas que les burgers dans la vie !

La cuisine de rue, dorénavant baptisée ‘Street-Food’, serait née au 16e siècle selon Thierry Marx, chef doublement étoilé, ancien jury de Top Chef et adepte de la Street-Food… et en 2013 à Clermont-Ferrand !

Pour Thierry Marx, la cuisine de rue a toutes les vertus « la Street-Food a toujours été locavore », elle serait donc un élément essentiel pour le développement des circuits courts. Elle serait également « l’un des plus beaux moteurs d’intégration sociale » (Télérama), le modèle économique du Food-Trucks étant accessible à un nombre plus important de porteurs de projets avec des investissements plus modestes qu’en restauration classique.

Si la Street-Food aurait donc sous nos latitudes plus de 400 ans d’histoire, elle s’est fait bien plus discrète pendant très longtemps que dans les rues de Bangkok, Brazzaville ou Dakar. Mais aujourd’hui, la voilà qui revient en force dans nos rues sous l’impulsion des Food-Trucks.

Impossible de parler de restauration de rues, sans parler des USA. Institution aux Etats-Unis, le concept est né grâce à Charles Goodnight, qui, une fois la guerre de Sécession terminée, met au point le « Chuckwagon » utilisé pour restaurer les migrants vers le nord des Etats-Unis.

Le Camion qui Fume

En France, le précurseur se nomme « Le Camion qui Fume », créé en région parisienne le 29 novembre 2011 par Kristin Frederick et Fréderic Fédière.

Californienne d’origine et passionnée de cuisine, Kristin Frederick abandonne ses études de finance et s’inscrit en école de cuisine chez Ferrandi à Paris. À sa sortie, elle poursuit sa formation dans les restaurants étoilés de Paris et Los Angeles. Entre deux postes, elle décide de se lancer dans l’aventure Food-Truck, persuadée que ce tout nouveau mode de consommation peut plaire aux Français, supposés réticents à manger dehors.
Français d’origine et passionné de musique, Frédéric Fédière dirige une webradio – French Kiss FM – et exerce ses talents de DJ en Europe, aussi il administre des serveurs et des réseaux informatiques.

Et à Clermont-Ferrand ?

La « Pasta Mobile »aux couleurs de l’Italie dès 2012 et « Les bouchées de monbento » en 2013 ouvrent la voie.

Les bouchées de monbento est un camion cuisine itinérant, filiale de la société clermontoise monbento.

Déjà, on sent que le ‘Burger’ ne sera pas la seule et unique activité proposée par une ‘Street-Food’ qui révèle une demande forte pour une cuisine du quotidien renouvelée et l’engouement des consommateurs pour les concepts novateurs, alternatives aux burgers ou à la sandwicherie à la française.

« Les bouchées de monbento » proposent de bouchées composées d’une garniture variée, salée ou sucrée, entourée d’une pâte. Un mix entre techniques de cuisson japonaise et cuisine de grandes tables françaises qui permet de déguster de la « Street-Food » goûteuse et saine.

Roul ta Soupe : bio, circuits courts, équitable !

Dominique Guillot à créée « Roul’ ma soupe », une remorque aménagée en cuisine et tractée par sa voiture.

« Je m’installe dans la rue, près de votre lieu de travail, sur votre marché ou foire, à la sortie du concert, du match, de toute manifestation qui m’invite à venir ouvrir ma « cantine mobile».

« Je propose des repas simples à base de soupe ; des repas consistants et peu onéreux grâce à des produits locaux et de saison. Je veux montrer que la cuisine simple et naturelle est savoureuse et rassasiante, que l’équilibre alimentaire n’est pas synonyme de régime minceur et que les produits locaux (et le plus souvent bio) peuvent faire des repas à des prix équitables et abordables pour tous. »

« Depuis de nombreuses années déjà, j’ai vu et testé à Paris et dans différentes capitales européennes des « bars à soupe », qui m’ont attiré par leur pertinence, leur simplicité. Je fais le pari que la soupe est le plat parfait pour la « cuisine de rue » ! » Le menu consiste en une soupe, un complément (cake, charcuterie, fromage … ) et un dessert. Les menus vont de 5 à 7 euros. Le bol de soupe à emporter coute environ 2€.

mm

La Rédaction du Courrier des Entreprises

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