Ce nom antinomique, choisi en concertation publique, révèle que depuis que la Muraille de Chine est partie, c’est un parc de 4,5 hectares qui est en projet pour 2030. Cette barrière de béton, symbole des HLM des années 60, se transformera en parc belvédère vers le centre-ville de Clermont-Ferrand.
Le parc gagne un hectare depuis le projet
Ce qui était annoncé il y a un an comme un parc de « 3,5 hectares » (lire l’article ) a finalement gagné un hectare supplémentaire, pour être annoncé à 4,5 hectares. Le Président de la Métropole Olivier Bianchi parle de « près de 4,5 hectares » et son service communication de « plus de 4,5 hectares »…Comme quoi cela n’est pas simple de déterminer la surface réelle d’un parc en pente !
En tout cas on se réjouit de la végétalisation et la verdisation de cette « corniche basaltique » qui enlaidissait la métropole.
Un parc culturel
L’avantage d’une géographie en pente douce est de pouvoir y intégrer des espaces pouvant accueillir du public : Une zone de projection destinée au cinéma en plein air, un espace pour déployer le chapiteau de l’école de cirque, de grands espaces plats pour accueillir concerts manifestations et représentations théâtrales, un grand amphithéâtre de 665 places assises et un plus petit de 110 places.
De plus, à l’ombre des tilleuls, une « Promenade des Arts » sera destinée aux expositions.
Un parc ludique
Des espaces pique-nique, une aire de jeu de plus de 400 m2, un grand toboggan (mot algonquin qui signifie « traineau ») pour profiter de la pente, un miroir d’eau et un mur d’eau pour rafraîchir en été (en circuit fermé avec récupération des eaux de pluie) … le parc se veut un espace de convivialité intergénérationnel.
On applaudit le projet
Le projet de 9,6 millions d’euros hors taxes est réalisé dans le cadre de Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (7millions pour la Métropole et 2,6 millions pour la ville de Clermont-Ferrand)
Fin des travaux en 2030, mais la première phase devrait être livrée en 2026
Un petit rappel, pour les nouveaux arrivants, de ce qu’était la « Muraille de Chine »
(Photos métropole et agence Devillers et Associés)