Le principe du prix ‘10.000 startups pour changer le monde’ est de couronner une startup dans chacune des six catégories : Environnement & Energie, Industrie du futur, Data & IA, Smart tech, Santé et Start.
Dans toute la france, des centaines de jeunes entreprises ont candidaté afin de participer aux finales régionales et venir pitcher leur innovation devant un jury de professionnels.
Ce concours organisé par le groupe de presse « La Tribune » est accompagné par des partenaires prestigieux tels que BNP Paribas, Enedis, WeHealth Digital Medicine, Bpifrance ou encore Business France.
Carbiolice et Pile-ici dans le dernier carré
Suite à l’appel à candidature national et une pré-sélection suivant des critères d’innovation et d’utilité, entre 3 et 4 startups seulement ont été sélectionnées par catégorie dans chacune des 8 régions françaises (Lille, Nancy, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Paris).
Vendredi 7 février, le Prix 10.000 startups pour changer le monde a récompensé lors d’une matinée marathon à Lyon six startups de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans les catégories « Environnement et Energie » et « Smart » les startups auvergnates Carbiolice et Pile-ici terminent sur le podium du concours.
- La société auvergnate Carbiolice basée à Riom (63) a mis au point une nouvelle enzyme capable de rendre certains plastiques 100 % compostables.
- Pile-ici, implantée au Puy-en-Velay (43) et à Clermont-Ferrand (63) développe une application mobile 100% dédiée aux commerçants et services itinérants pour enrichir l’expérience de consommation avec leurs clients dans les territoires ruraux afin d’augmenter leurs ventes.
Tous les résultats :
Dans la catégorie Environnement & Energie, le jury a primé Jules Hammond, le CEO de 29 ans de BeFC. La startup grenobloise, spin-off du CNRS, créé des piles à biocarburant écologiques à base de papier, pour remplacer les pilles boutons polluantes pour l’électronique embarquée et le monde médical (pacemaker…).
Dans la catégorie Industrie du futur, le vainqueur est Jean-Gabriel Grivé, le fondateur et CEO de 46 ans d’ARSKAN. La pépite lyonnaise dispose d’une innovation de rupture dans la visualisation et la compression des fichiers 3D massifs, ce qui permet d’utiliser les jumeaux numériques, qui se démocratisent dans l’industrie 4.0, sur tous les supports y compris smartphones et tablettes, de manière fluide et collaborative pour améliorer la maintenance de terrain et la maintenance prédictive.
Dans la catégorie Data & IA, les jurés ont récompensé Morane Rey-Huet, le cofondateur et CEO de 42 ans de Meersens. La startup lyonnaise agrège et modélise les data environnementales mondiales (qualité de l’eau, de l’air, ondes, UV…) et les met à la disposition des collectivités et des pouvoirs publics pour identifier, mesurer et maîtriser les risques environnementaux et sanitaires sur la qualité de vie et la santé des citadins.
Dans la catégorie Smart tech, Rémy Pitaval, le directeur général adjoint de 22 ans de Mobee Travel, a été primé. Basé à Lyon, ce « booking.com de l’accessibilité » permet aux personnes handicapées ou à mobilité réduite ou qui ont besoin d’assistance de réserver des séjours touristiques adaptés et de bénéficier de l’aide dont ils ont besoin sur place.
En savoir plus : www.mobeetravel.com.
Dans la catégorie Santé, la lauréate est Céline Saint-Olive, la CEO de 41 ans de Noraker. La startup fabrique à Villeurbanne, près de Lyon, un matériau médical de pointe à base de bioverre sous la forme d’une vis dédiée à la réparation des os. Sa particularité de cette innovation de rupture brevetée : le bioverre accélère la reconstruction de l’os, est moins douloureux pour les patients et il se résorbe au fur et à mesure que l’os se régénère, en trois à six mois, jusqu’à totalement disparaître de lui-même.
Et enfin, dans la catégorie Start, qui récompense les jeunes pousses en amorçage dans tous les domaines, le vainqueur est Guillaume Bezié, le CEO et cofondateur de 51 ans de SIBIUS. Fruit de plusieurs années de recherche au CNRS, la startup développe le premier thermomètre neurocognitif. Basé sur l’intelligence artificielle, il peut déceler en quelques minutes et suivre l’évolution des troubles neurocognitifs comme l’autisme chez l’enfant de 3 à 11 ans, et demain la maladie d’Alzheimer, la dyslexie ou le risque de commotion cérébrale pour les sportifs.
- Un grand merci pour les informations du journal La Tribune – En savoir plus sur le concours 10.000 startups pour changer le monde
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